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Jardin, Alexandre 
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Alors que je m'étais éloignée depuis plusieurs romans de l'oeuvre d'Alexandre Jardin, que je trouvais répétitive, j'ai pris beaucoup de plaisir à lire ce Roman des Jardin, qui mêle adroitement la fiction et l'autobiographie. Les lecteurs avaient déjà compris depuis longtemps qu'Alexandre Jardin avait des aïeuls qui n'engendraient pas la monotonie et qu'il devait être bien difficile pour un enfant de trouver sa place et ses repères au milieu de toutes ces personnalités loufoques qui composaient la famille Jardin. Le plus bel exemplaire en est certainement la grand-mère, surnommée l'Arquebuse, qui menait de main de maître une maison où la normalité était bannie. Si elle a existé telle qu'Alexandre la décrit, tant mieux, si elle n'est que le produit de l'imagination de l'écrivain, on ne lui en tiendra pas rigueur, car c'est un magnifique personnage. Il n'y a pas vraiment de nouveautés dans ce roman pour ceux qui connaissent bien l'oeuvre de cet auteur, et je suis étonnée de la polémique engendrée par un cousin qui, en direct sur le plateau de On ne peut pas plaire à tout le monde, a crié au scandale parce qu'Alexandre aurait sali, insulté l'honneur de cette famille. Ce n'est pas la première fois que l'Arquebuse apparaît dans les romans d'Alexandre, ni les bizarreries du Zubial! Là où Alexandre Jardin innove, c'est quand il parle avec beaucoup d'honnêteté de la difficulté à être un digne représentant de cette famille. Il revient aussi sur son concept de l'amour inépuisable et surtout inaltérable au quotidien. Les difficultés de la vie quotidienne sont aussi passées sur Alexandre Jardin, et je trouve que, contrairement à ce que son cousin lui reproche, il ressort grandi de ce titre.
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Christelle Divry
(832 critiques, cliquez pour les voir)
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Genre : Fiction
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Édition : Grasset, ISBN : 224669281
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10/1/2005
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Jardin, Alexandre
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Après quelques romans de garçon assez sage et rangé (Bille en tête, Le Zèbre, L'île des gauchers, etc.), Alexandre Jardin nous fait pénétrer dans son « jardin familial », où les fleurs et herbes sont parfois fort folles.
Poussé dans le dos par feue son éditrice Françoise Verny, il se décide enfin à lever le voile sur son milieu familial, dans lequel il a vécu sa jeunesse. À travers les personnages de ses grands-parents, le Nain jaune et l'Arquebuse (qui fabriquait des préservatifs en boyau de porc pour sa famille!!), on découvre des êtres habités d'une liberté radicale et de moeurs déréglées, et ses propres parents n'étaient pas en reste de ce côté-là. On rencontre aussi des personnages célèbres comme l'ancien ministre Couve de Murville, Mitterand, Delon, Gainsbourg et Yves Salgues (assez écorché); Alexandre Jardin, dans ce roman qui n'en est un que par son titre, confesse sa vérité sur ses livres et sa famille avec humour, drôlerie, férocité.
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Alfred Van Roey
(68 critiques, cliquez pour les voir)
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Genre : Fiction
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| | | Date :
10/1/2005
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Livre(s) de Alexandre Jardin critiqué(s) sur le Guide
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